Le Parc environnemental de Rio Loro est situé dans le district de San Nicolás du canton central de Cartago, au Costa Rica, dans une zone qui correspond à l’écosystème de la forêt tropicale humide de montagne. En dépit de sa richesse naturelle, cet écosystème est en danger en raison de la fragmentation et de la disparition de sa couverture originelle. Le fait qu’il soit situé dans une zone où les conditions climatiques sont propices à l’agriculture et à l’établissement humain a contribué de manière significative à cette menace.

Biodiversité et efforts de conservation.

Actuellement, 136 espèces de plantes et 135 espèces d’oiseaux ont été identifiées dans le parc. Il couvre une superficie d’environ 23 hectares. Il joue un rôle crucial dans l’approvisionnement en eau potable de plusieurs communautés. Le parc accueille également des visiteurs locaux et étrangers, ce qui contribue à la sensibilisation à l’environnement et à l’éducation à la conservation.

Depuis sa création en 2009, il met en œuvre des stratégies de conservation, telles que l’introduction d’espèces forestières et la promotion de la régénération naturelle.

La mission du parc est de conserver la forêt et de promouvoir l’éducation à l’environnement. Sa vision est de consolider un espace où les ressources en eau sont protégées et où la conservation est encouragée avec la participation des citoyens. Cependant, l’impact environnemental des activités récréatives et éducatives et du développement des infrastructures sur la végétation du parc suscite des inquiétudes légitimes.

Il est essentiel d’évaluer et de gérer correctement cet impact pour assurer la préservation à long terme du PAMRL.

Le parc environnemental municipal de Río Loro représente un effort de conservation précieux dans un contexte de croissance urbaine et de développement humain. Sa richesse biologique et son importance en tant que source d’eau potable rendent sa préservation essentielle.

Les activités humaines dans ce trésor naturel doivent être abordées de manière responsable afin d’assurer sa survie et d’éduquer les générations futures à l’importance de la conservation.