Découvrez l’impact d’Henri François Pittier sur la conservation de la nature du Costa Rica et son héritage écologique en Amérique latine.


Henri Pittier était un ingénieur, géographe, peintre, naturaliste et botaniste suisse. Il fut un pionnier dans la création de parcs nationaux au Venezuela, pays où il s’installa et auquel il consacra une grande partie de sa vie.

Formation

On sait peu de choses sur la vie de Pittier en Suisse et en Europe.

Il a étudié à l’université d’Iéna (Allemagne), où il a obtenu un diplôme d’ingénieur civil. Pittier obtient également un doctorat en philosophie en 1885 à l’École polytechnique fédérale de Zurich. Il enseigne ensuite les sciences naturelles au collège de Cháteau d’CEx. Puis, au département de géographie de l’Université de Lausanne, où il reçoit le titre de « Docteur Honoris Causa en sciences ».

Vie et voyages

Vers le milieu de la huitième décennie du XIXe siècle, il voyage en Méditerranée et au Proche-Orient pour enrichir sa connaissance de ces régions du monde.

À l’âge de 30 ans, il se rend en Amérique pour s’installer au Costa Rica en 1887. Contacté par Mauro Fernández et Ricardo Jiménez, qui cherchent à moderniser l’enseignement, il est engagé au Liceo de Costa Rica.

Projets au Costa Rica

Il fonde bientôt l’Institut météorologique national et prend la direction de l’Instituto Físico Geográfico, où se trouvent l’actuel Herbier national, une station météorologique, un service de géographie et un musée de sciences naturelles. Il a également publié le Bulletin de cet établissement scientifique.

Découvrez l'impact d'Henri François Pittier sur la conservation de la biodiversité du Costa Rica et son héritage écologique en Amérique latine.

Avec deux de ses compatriotes, Paul Biolley et Adolphe Tonduz, et le Costaricain Anastasio Alfaro, il crée le Musée national. Parallèlement, il se consacre à l’étude de la flore et de la faune du Costa Rica et s’occupe de relevés cartographiques et de la gestion des routes et des chemins de fer.

En 1894, Henri François Pittier est le créateur d’un Jardin des plantes et des animaux.

Après 15 ans de vie au Costa Rica, il s’est rendu aux États-Unis en 1901, où il a rejoint le département de l’agriculture des États-Unis dans le domaine de la botanique et a commencé à étudier les collections qu’il avait faites au Costa Rica. À la suite de ces recherches, il a publié en 1907 l’ouvrage Primitia Flora Costaricencis.

En 1904, il a dressé l’une des cartes les plus détaillées du Costa Rica.

En 1916, dans ce jardin botanique, il a fondé le Zoológico Simón Bolívar à San José.