La Caja Costarricense de Seguro Social CCSS

Publié le 4 octobre 2022

La Caisse costaricienne de sécurité sociale (Caja Costarricense de Seguro Social CCSS) a été créée en 1943 par une loi promulguée par le président de l’époque, Rafael Ángel Calderón Guardia. La loi a établi que l’institution serait financée par les contributions des employeurs et des employés, ainsi que par des contributions de l’État pour couvrir ceux qui ne pouvaient pas contribuer par eux-mêmes.

Création de la CCSS

Le 1er mai 1941, le Dr Rafael Ángel Calderón Guardia, dans son rapport constitutionnel au Congrès de la République, annonce qu’il a l’intention d’envoyer au Congrès un ou plusieurs projets de loi visant à établir une assurance sociale.

Puis, le 1er novembre 1941, par la loi n° 17, la CCSS a été créée. L’objectif était de mettre en place une sécurité sociale obligatoire et d’augmenter la sécurité sociale volontaire. La sécurité sociale obligatoire couvrait les risques de maladie, d’invalidité prématurée, de vieillesse, de décès et de chômage involontaire.

D’autre part, il s’agit aussi de partager les charges de la maternité, de la famille, du veuvage et de l’orphelinat, car il est responsable des soins médicaux, des pensions, des allocations de chômage, de l’assurance contre les accidents du travail et les maladies professionnelles. Il fournit également des soins médicaux généraux aux pauvres et des soins de maternité pour les femmes de moins de 18 ans dans certains cas.

Le 7 janvier 1942, cette loi est réglementée pour lui donner une véritable autonomie et lui permettre de remplir sa mission. Plus tard, le 28 août 1942, le règlement n° 8 a été promulgué en tant qu’instrument préparatoire à l’initiation de l’assurance. Puis, le 1er septembre 1942, le système de perception des cotisations établi pour son maintien, des employeurs, des travailleurs, des fonctionnaires et des particuliers a commencé.

À l’époque, la sécurité sociale ne couvrait que les travailleurs directs. Toutefois, il a été clairement indiqué que, si la situation le permettait, la sécurité sociale protégerait les conjoints. Cela protégerait les femmes qui travaillent et leurs enfants, qu’ils soient mariés ou non. Le 1er septembre 1942, les employeurs ont été obligés d’inscrire tous les travailleurs auprès de la Caisse de sécurité sociale du Costa Rica et d’envoyer leurs relevés d’emploi.

Ainsi, le 28 mars 1943, le Dr Calderon Guardia informe le pays que près de 20 % des assurés ont déjà reçu des services. C’est-à-dire l' »aide médicale », la sécurité sociale, des subventions de 50 % et un montant détaillé des soins fournis en matière de soins et d’hospitalisation.

La Caja Costarricense de Seguro Social a une histoire de plus de 70 ans et s’est considérablement développée depuis sa création en 1941. Il couvre désormais plus de 5 millions de personnes, soit environ la moitié de la population du Costa Rica.

De nos jours

La Caisse de sécurité sociale du Costa Rica (CCSS) joue un rôle fondamental en tant qu’institution publique responsable de la sécurité sociale dans le pays. Elle dispose également d’une forte capacité à renforcer les progrès en matière d’égalité et d’équité entre les sexes au niveau national.

Dans les années 1950, le Costa Rica a commencé à investir massivement dans des programmes sociaux avec la participation de l’État, en donnant la priorité à l’amélioration du niveau de vie de la population.

Cela s’est traduit par une croissance générale de l’économie, générant un meilleur accès à la santé, à l’éducation, au logement et à l’assainissement environnemental, ce qui a amélioré les indicateurs sociaux et réduit la pauvreté dans le pays, marquant ainsi des étapes importantes dans l’histoire de la santé nationale.

Cependant, les problèmes entourant le Fonds, plus que toute autre chose, portent une partie de la sécurité au-delà des difficultés financières. Cependant, son problème de gestion, son enfermement bureaucratique et son fonctionnement ont fait de l’institution une structure extrêmement rigide. En d’autres termes, une institution incapable de satisfaire le concept de production sociale de la santé, parce qu’elle est un produit social.

La CCSS a mis en œuvre de nombreux changements pour améliorer ses services, comme l’augmentation des taux de couverture et la réduction des temps d’attente pour les procédures médicales. Elle a également amélioré la manière dont elle traite les paiements de pension en modernisant ses systèmes. Toutefois, certains problèmes doivent encore être résolus, comme le faible nombre de médecins par habitant ou le manque de services de soins préventifs. Enfin, bien que le Costa Rica offre des soins de santé gratuits à tous les citoyens, il y a encore des personnes qui n’ont pas accès à ce service parce qu’elles n’en ont pas les moyens ou ne veulent pas y avoir recours.

Auteur : Zelda Walters pour Sensorial Sunsets